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La multiplication des feux follets

Résumé
Quand une jeune universitaire découvre qu'une de ses relations a subtilisé le crâne de Murnau, célèbre réalisateur du cinéma muet, elle retrace sa rencontre avec lui. Ce faisant, elle explore les limites de la vie artistique et académique, la surabondance de l'information, les excès du capitalisme et la puissance du désamour. Premier roman.
Durée: 8h. 53min.
Édition: Paris, Métailié, 2022
Numéro du livre: 75285
ISBN: 9791022611916
Collection(s): Bibliothèque hispanique

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Résumé: Omar Mesa a hérité d'une passion, la cuisine. Il travaille à l'Arc-en-ciel, un cabaret-restaurant parisien. Entre passé et présent, entre deux plats soigneusement élaborés, il conte des morceaux de son enfance et des plats qui ont ponctué sa vie. Du poulet à la bière au tiramisu, de la soupe andalouse à la dorade farcie aux gambas en passant par le guacamole, il reconstitue avec délices son itinéraire de marin devenu cuisinier. Omar décrit également son amour pour Marina, danseuse d'origine roumaine qui travaille dans le même cabaret. Mais il y a une autre cuisine, moins fine, d'autres plats, beaucoup moins goûteux, concoctés par la dictature de Ceausescu et de Milosevic qui laissent à Omar et Marina une saveur d'amertume tenace. Un passé communiste qu'ils n'ont pas réussi à assimiler. « La plus belle réussite en cuisine est d'arriver à remplir les estomacs avec de l'imagination ». Une carte unique d'une cuisine d'ailleurs, une véritable mosaïque de petits royaumes.
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Résumé: Quatre personnages plongés dans l'apocalypse de la modernité d'une grande cité vont voir leurs destins se croiser. Un chauffeur de taxi veuf, un médecin sans illusions perdu dans les espaces virtuels de Second Life, une prostituée africaine accrochée à la vie que protège son totem, un petit lézard et une vieille scientifique alcoolique et pédagogue sont les héros de ce conte philosophique sur fond d'assassinats en série, de terrorisme et de petits prodiges.
Lu par:Nicole Depauw
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Résumé: Pas facile d'accepter son âge quand on a soixante ans, qu'on vit seule et que votre amant vous quitte pour faire un enfant avec sa jeune épouse. Soledad engage donc un gigolo de trente ans pour l'accompagner à l'opéra et rendre jaloux le futur père. Mais à la sortie, un événement inattendu et violent bouleverse la situation et marque le début d'une relation trouble, volcanique et peut-être dangereuse. Soledad se rebelle contre le destin avec rage et désespoir, avec humour aussi, et le récit de son aventure se mêle aux histoires des écrivains maudits de l'exposition qu'elle prépare pour la Bibliothèque nationale. La Chair est un roman audacieux et plein de surprises, l'un des plus subtils et personnels de l'auteur. Son intrigue touchante nous parle du passage du temps, de la peur de la mort, de l'échec et de l'espoir, du besoin d'aimer et de l'heureuse tyrannie du sexe, de la vie comme un épisode fugace au cours duquel il faut dévorer ou être dévoré. Le tout dans un style allègrement lucide, cruel et d'une ironie vivifiante. Une grande romancière décortique avec acuité et humour les sentiments d'une séductrice impénitente aux prises avec les ravages du temps.
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Résumé: Inventant sous nos yeux le plus véridique des contes, Torrente Ballester entre en scène et, avec l'aplomb d'un témoin sûr de son fait, nous décrit l'attrait fatal qu'une sirène, depuis les temps les plus reculés, exerce sur les beaux jeunes gens de la famille des Mariño. Puis, par des lacets où l'obsession, l'interdit et le désir composent le plus subtil des pièges, il montre comment la malédiction, au beau milieu du XXe siècle, en vint à se réaliser une dernière fois. "L'imaginaire ? C'est tout simplement une partie de la réalité !" lança un jour Torrente Ballester à un groupe d'universitaires venus débattre de son oeuvre. On ne saurait mieux dire en quelle estime l'écrivain espagnol tient la mystification. Tel un condensé de son art, en moins de cent vingt pages le conte de la Sirène est certainement la plus belle miniature qu'exécuta jamais ce virtuose du faux et du vrai !
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Résumé: " Je suis tombée amoureux d'une inconnue ". C'est par cette phrase que tout commence pour Juan Cabo, écrivain à succès devenu amnésique après un accident de la route. C'est aussi la première phrase d'un court paragraphe qu'il a écrit quelques heures avant l'accident. Mais qui est cette femme ? Créature ou création ? L'enquête qui s'ensuit pour retrouver la belle inconnue constitue une véritable odyssée. Tous les paradigmes liés à la création littéraire sont incarnés par des personnages ou des situations tout aussi paradoxaux qu'absurdes. Depuis la salle d'un restaurant madrilène où les habitués ont chacun un manuscrit en cours, le labyrinthe se déploie qui place l'écrivain devant un éditeur aveugle et excentrique, un détective privé dont le seul champ d'activité est la littérature ou un troublant mannequin, répondant au nom de Muse, qui loue son corps aux écrivains en mal d'inspiration, adoptant pendant quelques heures les attitudes ou postures qu'ils n'arrivent pas à décrire par la seule force de leur imagination.
Lu par:Cathy Spicher
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Résumé: " Avec ses plans qui se pénètrent, dans sa dialectique du " rouge " et du " jaune ", de la haine et de l'amour, ou plutôt dans leur furieux embrassement, ce beau livre fait entendre le plus étonnant des contrepoints : un poème charnel ingénu, provocant, triomphant ; et un chant funèbre pour l'Espagne mise au tombeau. Agustin Gomez-Arcos semble avoir renoué avec la grande tradition des siècles d'or, les prodiges de l'art baroque. Avec une liberté qui tient du miracle, il prête à ce cauchemar les fascinations et les somptuosités du rêve. "
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Résumé: Les secrets de famille peuvent-ils disparaître sans laisser de traces ? Peut-on souffrir d'un passé que l'on ignore ? Peut-on l'ignorer tout à fait ? Juan n'a aucune raison de se poser ces questions : interprète de talent, jeune marié heureux, il est le jeune homme sans histoire. Et pourtant, son voyage de noce avec Luisa lui laisse un goût amer, le sentiment que quelque chose est en train de basculer. Comme si, sans qu'il puisse se l'expliquer, sa propre histoire vivait au rythme de celle de son père. Or, cette histoire secrète d'un temps où il n'était même pas né, il n'a jamais voulu la connaître. Pourquoi, sinon par crainte de la vérité ? Javier Marías n'a pas son pareil pour explorer les méandres du sentiment amoureux, traqué jusqu'à ses détails les plus incongrus. Un sens quasi clinique de l'analyse, qui fascine le lecteur : comment échapper à cette fabuleuse reconstruction du cœur humain, qui s'échafaude sur un rythme haletant et languissant à la fois ? Une incroyable aventure de lecture. --Karla Manuele Juan vient d'épouser Luisa, traductrice et interprète comme lui. Jeune homme sans histoires, il a tout pour être heureux. Il a toutefois, au retour de son voyage de noces, le sentiment que quelque chose va se produire, et éprouve un certain malaise. Vient-il des propos ambigus que lui a tenus son père après la cérémonie, d'une scène surprise à La Havane pendant le voyage, ou tout simplement d'une histoire familiale gardée jusqu'alors secrète? Le roman de Javier Marias s'ouvre sur un suicide magistralement conté et se referme sur une révélation en coups de théâtre successifs selon les jeux subtils du mensonge et de la vérité, des secrets et des soupçons. Usant tour à tour de l'ironie, du drame, de la farce, du tableau de moeurs, Marias invente une forme neuve pour rendre compte d'un cheminement intellectuel inédit.
Durée:6h. 23min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15186
Résumé: Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
Durée:14h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33460
Résumé: L'Ombre de l'eunuque décrit l'histoire de la famille Gensana, installée depuis la fin du XVIIe siècle dans les environs de Barcelone. De leur montée en importance, grâce au développement de l'industrie textile au début du XXe siècle à leur décadence au lendemain de la guerre civile, le lecteur suit cette famille à travers deux destins entrecroisés : ceux de Maurici Sicart et de Miquel Gensana. Le premier s'est institué mémorialiste de la famille, son chroniqueur mais un chroniqueur pervers qui bouleverse l'arbre généalogique et déchaîne la catastrophe. Miquel, lui, se lance à corps perdu dans la lutte contre le franquisme puis réintègre difficilement la vie civile. Sa passion pour une violoniste virtuose lui donnera l'illusion de pouvoir s'en sortir. Miquel est le dernier représentant de la famille Gensana et c'est par lui que le lecteur découvre la saga de cette dynastie avec, en parallèle, une description de la Catalogne du XIXe siècle à nos jours. Jaume Cabré mêle les voix présentes et passées, enchevêtre les situations et son roman sert à merveille le " dur désir de durer " de ses personnages.